Auteur : dimitri

Clin d’œil : un courrier pas forcément attendu à l’heure où Free et ses rivaux déploient la 5G

L’ANFR annonce l’arrivée de la 4G, mais vient surtout rappeler qu’elle peut être contactée en cas de problème.

“Les réseaux 4G de téléphonie mobile se déploient dans votre quartier” annonce un courrier de l’ANFR reçu par un internaute qui se demande si celui-ci n’a pas “10 ans de retard”, à l’heure où la 5G fait ses débuts commerciaux en France.

“Dans certains cas, la 4G peut affecter la réception des chaînes de télévision, lorsqu’elles sont captées par une antenne râteau”, indique plus loin la missive, après avoir vanté les capacités supplémentaires par rapport aux générations précédentes. “Si vous constatez des perturbations, signalez-les”, insiste-t-elle.

Le courrier a donc pour but, et c’est d’ailleurs rappelé, qu’il existe un dispositif d’assistance et d’intervention mis en place par l’ANFR et les opérateurs en cas de suspicion de brouillage à la suite de la mise en service d’un site 4G. L’utilisateur est alors recontacté dans les jours qui suivent et l’intervention gratuite. Des cas sont d’ailleurs rapportés auprès de l’autorité administrative, comme dans une commune de Loire-Atlantique en début d’année et plus récemment dans une autre de Saône-et-Loire.

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Clin d’oeil : une mairie ne tire pas le bon numéro et se retrouve privée de fibre à contrario des habitant

Une commune a droit à la fibre optique, mais pas sa mairie, la faute à l’absence de numéro de rue.

Une bonne nouvelle pour les habitants de Saint-Elier, commune de quelques centaines d’habitants dans le département de l’Eure, en Normandie. La fibre optique et son très haut débit sont disponibles. Sauf qu’elle a du mal à se frayer un chemin jusqu’à la mairie. “J’aimerais enfin comprendre pourquoi le raccordement à la fibre est si complexe et surtout où trouver la solution sans passer son temps au téléphone”, déplore Jacques Hapdey, maire de Saint-Elier.

Il se trouve en fait que le bâtiment de la mairie n’a pas de numéro de rue, ce qui pose problème au niveau informatique. Le plan informatique utilisé par Orange ne reconnaît en effet pas ce lieu. “S’il s’agissait seulement d’attribuer un numéro à la mairie, le conseil municipal pouvait le faire depuis longtemps. Encore fallait-il le savoir”, déplore la commune.

Lors d’une réunion organisée jeudi dernier, Alfred Recours, vice-président d’Eure Numérique, a rapporté une trentaine de problèmes liés aux numéros d’appartement ou de maison dans différentes communes. “S’ils ont un numéro zéro, l’ordinateur de l’opérateur ne les détecte pas. Prenez l’exemple d’appartements en ville qui ont tous le même numéro, il faut que la mairie attribue des numéros d’appartement pour les distinguer les uns des autres ou que le propriétaire fasse arriver la fibre dans l’immeuble. Chaque locataire aura le choix de demander ensuite un raccordement, ou pas, à ses frais”, expliquait-il.

Source : La Dépêche

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Clin d’oeil : les cabines téléphoniques font de la résistance

À l’heure où les réseaux mobiles couvrent la majeure partie du territoire et où les opérateurs s’affairent à la réduction des zones blanches via un dispositif de couverture ciblée, les cabines téléphoniques n’ont pas dit leur dernier mot. Selon le PDG d’Orange, il en existe encore quelques dizaines en France, dont certaines fonctionnant même avec des pièces.

Elles avaient une certaine utilité à l’époque où les smartphones n’étaient pas dans toutes les poches et elles se comptaient par milliers en France. Les cabines téléphoniques font désormais partie du passé, revendues comme objets vintages à des collectionneurs ou même reconverties en cabines à livres dans certaines communes. Mais certaines d’entre elles sont encore en service, comme l’a confirmé Stéphane Richard.

Hier soir, le PDG d’Orange était l’invité de Yann Barthès dans l’émission du Quotidien sur RMC et a notamment été interrogé sur le parc de cabines téléphoniques dont l’opérateur historique assure la gestion. “Il en reste 26 sur le territoire, il y en a 26 qui sont déclarées au régulateur en fait”, a-t-il indiqué face à Yann Barthè qui avait en tête le chiffre de 87. Concernant la localisation de ces reliques, Stéphane Richard a répondu qu’elles se trouvent “dans des endroits, très rares maintenant, où il n’y a pas de couverture mobile”. Et de résumer que “c’est ça sur leur utilité en fait”, tout en précisant qu’il n’y avait pas d’obligation de les garder, et ce depuis quelques années déjà. À propos de la manière de les utiliser, le patron d’Orange explique qu’elles fonctionnent avec “une carte de crédit, ou même avec de la monnaie”.

Interrogé sur la revente sur Internet pour quelques centaines d’euros, via des sites comme LeBonCoin, Stéphane Richard a répondu à l’affirmative : “Oui, oui ,absolument. On en a vendu comme ça un certain nombre”.

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Clin d’oeil : un serveur Freebox Delta, c’est encombrant, un abonné va le payer très cher

Si Free le cherche, il sait où le trouver.

Pour beaucoup, l’arrivée du printemps est l’occasion de désencombrer la maison, en vidant caves, greniers et placards. Un abonné Freebox Delta a visiblement jugé que son serveur ne lui était plus d’aucune utilité et s’en est ainsi débarrassé en même temps que chaises, valises et autres affaires encombrant inutilement son habitation.

L’un de ses voisins a en effet retrouvé l’équipement Free dans la rue et prévenu au passage l’opérateur que ça n’était pas la peine de chercher très loin. Celui-ci n’était d’ailleurs pas en très bon état à en juger d’après les photos accompagnant son tweet.

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Clin d’oeil : Xavier Niel est obsédé par le prix, c’est sa psy qui le dit

En consultation avec sa psy et à quelques jours d’un lancement sur le marché professionnel, Xavier Niel avoue son obsession pour le prix.

Xavier Niel n’hésite pas à donner de sa personne dans la communication de Free. On l’a vu pousser la chansonnette dans un clip musical à faire grincer des dents les mélomanes ou encore se prendre un seau d’eau sur la tête dans une vidéo aux allures complotistes. Aujourd’hui, le fondateur de l’opérateur s’illustre dans une nouvelle vidéo, un peu particulière d’ailleurs.

On voit en effet Xavier Niel face à une dame à lunettes. Il s’agit en fait de la psy qui le suit depuis une vingtaine d’années. Lors d’une consultation, elle remet sur la table l’obsession de Xavier Niel pour le prix. Il faut que ça cesse. Le fondateur de Xavier Niel commence par nier cette obsession, avant de finir par admettre la situation.

L’opérateur n’a en effet pas augmenté ses prix dans le mobile, depuis son arrivée en 2012. Il continue en outre de pratiquer des prix parmi les plus bas du marché dans le fixe. La petite vidéo tombe d’ailleurs à quelques jours du lancement d’une offre professionnelle avec laquelle l’opérateur compte provoquer les mêmes secousses qu’au moment de son arrivée sur le mobile.

 

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Clin d’oeil : privée de réseau, l’équipe municipale sort les talkies-walkies

Dans un village situé en zone blanche, l’équipe municipale doit recourir au système D. À défaut d’une couverture réseau convenable, le contact entre le maire et ses collaborateurs est ainsi garanti pour des talkies-walkies.

Situé en zone blanche, La-Roque-sur-Pernes, village de 400 âmes du Vaucluse, cumule les déconvenues avec le réseau fixe comme avec le réseau mobile. La situation a d’ailleurs tendance à exaspérer l’équipe municipale à l’heure du fibrage massif du territoire, du lancement commercial de la 5G et surtout du télétravail devenu la règle.

Talkies-walkies pour l’équipe municipale

“On ne compte plus les coupures de réseau. La dernière fois, à mon domicile, je n’ai rien eu pendant 12 jours”, déplore le maire Joseph Bernhardt. “En ce moment, toutes les réunions importantes se passent en visio, mais je n’ai pas réussi à en suivre une seule jusqu’au bout”, ajoute-t-il. Pour rester joignable, l’édile a ainsi opté pour le talkie-walkie.

“Lors de ces réunions, on a l’impression de regarder Canal +, mais sans décodeur”, indique de son côté une employée de la mairie. Un exemple de déconvenues donné par une élue illustre assez bien la situation : “Pour téléphoner, je suis obligée de monter au dernier étage et de rester dans l’escalier, c’est le seul endroit où je capte”.

Rendez-vous non honorés et arnaques

Joseph Bernhardt pointe du doigt Orange. “Lorsqu’on peut les avoir, les rendez-vous téléphoniques ne sont pas toujours honorés. Il y a quelques mois, un poteau téléphonique a été dégradé dans un accident. Les fils pendent toujours aujourd’hui”, dénonce-t-il.

De son côté, l’opérateur historique explique qu’une “défaillance sur l’alimentation électrique a provoqué de graves problèmes de réseau à La-Roque-sur-Pernes” et “constate une bonne couverture en extérieur des réseaux 3G et 4G”. Et d’ajouter : “En intérieur, dans des mairies anciennes, aux murs épais, les signaux passent parfois moins bien, mais il est possible d’installer des répétiteurs. On s’engage en tout cas à prendre contact avec le maire”.

Cerise sur la gâteau. Déjà privée de réseau, la commune a récemment été victime d’une arnaque. “Ma femme a reçu un appel d’une personne se présentant comme technicien Orange, mais il appelait en fait du Rwanda. On a reçu une note téléphonique de plus de 150 euros”, souligne le maire.

Bientôt le bout du tunnel grâce à SFR et Free ?

La fibre optique que devait installer SFR à partir de fin 2020 et qui aurait permis d’améliorer la situation a malheureusement pris du retard. “Pour la fibre, SFR a terminé la partie enfouie. Reste l’aérien, mais ils vont devoir notamment changer 30 poteaux en très mauvais état sur la route départementale entre La Roque et Saint-Didier”, souligne l’édile. Quant au réseau mobile, un mieux pourrait venir des discussions avec Free. “J’ai aussi été contacté par Free pour installer une antenne pour la téléphonie mobile, le dossier doit être étudié dans les prochaines semaines”, explique le maire.

Source : La Provence (papier)

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Clin d’oeil : recours au système D pour réparer le réseau téléphonique

Le réseau téléphonique est à nouveau sur pied, mais un peu bancal.

Une réparation opérée sur le réseau téléphonique d’Orange, dans le département de la Lozère, au sud de la France, ne fait pas l’unanimité auprès des riverains. Une photo partagée par un internaute dépité face à son débit en ADSL montre en effet le remplacement des poteaux manufacturés par des poteaux artisanaux. 

Étant donné la finesse des supports d’appoint et la présence d’un bois à proximité, l’auteur de la photo croise les doigts pour que des chasseurs ne passent pas dans les parages et qu’il n’y ait pas de balles perdues.

Une réparation qui fait plus penser à l’intervention de riverains qu’à une intervention des techniciens d’Orange. Ce ne serait en tous cas pas la première fois que les habitants se montrent plus réactifs que le telco face à un problème. On se souvient notamment d’habitants solidaires dans le Jura ayant réparé plus vite que les équipes de l’opérateur historique. On se rappellera aussi d’une situation similaire dans le Doubs.

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Clin d’oeil : saurez-vous trouver les antennes dans cette photo ?

Quand les antennes-relais jouent à cache-cache pour se fondre dans le paysage, c’est parfois très réussi.

Lors de projets d’implantation d’antennes de téléphonie mobile, certains riverains récalcitrants avancent plusieurs arguments, parmi lesquels l’atteinte à l’esthétique des lieux. Les opérateurs télécoms doivent ainsi redoubler d’imagination pour fondre au mieux leurs équipements dans le paysage. Certaines installations se retrouvent planquées dans la végétation ou même directement déguisées en arbre. Un camouflage qui coûte d’ailleurs bonbon, comme le rappelait un maire.

Mais il existe d’autres techniques assez efficaces, comme l’intégration à l’architecture des bâtiments. Repérée par Elsa Bembaron, journaliste Télécoms et Tech au Figaro, une implantation d’antennes-relais dans un clocher est d’ailleurs plutôt bien réalisée. Plus réussie en tout cas qu’une précédente du même acabit avec plusieurs protubérances assez disgracieuses.

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Clin d’oeil : une 5G à consommer avec modération

Un smartphone compatible dans une main et une bière dans l’autre. À l’heure de la 5G, il convient d’être équipé.

Une chose est sûre : en plein lancement en France, vous allez en manger de la 5G, que ce soit à travers les articles de presse, les réseaux sociaux ou les publicités. Mais peut-être allez-vous aussi en boire ? Il existe en effet une bière estampillée 5G, et plus précisément “5.G”. Proposée par le site Les Bières Belges, le doux brevage répond au nom “SuperFood Beer – 5.G” et s’adresse “à un public à la recherche d’une bière plaisir”.

Mais au fait, pourquoi 5.G ? “La 5.G est une bière blonde cuivrée, légère, tonifiante et désaltérante qui intègre 5 “super aliments” reconnus pour leurs bienfaits (Gingembre, Ginseng, Guarana, Ginkgo, Biloba et Galanga)”, indique le vendeur. Aucun rapport avec la nouvelle technologie. Juste une référence aux ingrédients. Une 5G face à laquelle les anti-ondes peuvent donc être sereins, mais qui reste malgré tout à consommer avec modération.

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Clin d’oeil : Allo les Terriens, il faut se réveiller, Canal+ fait main basse sur notre belle “planète”

Canal+ protège bec et ongles ses marques déposées autour des mots “Planet” et “Planète”. Aux yeux de certains, cela pose problème en termes d’éthique, mais nuit également aux plus petites structures n’ayant pas les moyens de défendre leur propre marque.

Le monde des marques et son univers impitoyable. En 1999, Canal+ a déposé les “Planète” et “Planet” auprès de l’INPI (l’Institut National de la Propriété Intellectuelle). Le géant des médias a remis le couvert en 2011 avec le mot “Planète+”. Des termes dont le caractère générique pose d’ailleurs problème à d’autres entités voulant en faire usage.

Une surveillance accrue

“Le groupe audiovisuel français s’oppose régulièrement à ceux qui souhaitent faire usage dans leur nom d’un mot commun qui, par essence, n’appartient à personne et tout le monde à la fois”, dénonce en effet le collectif Notre Planète à tous dans une tribune publiée dans Marianne. Il accuse le groupe d’exercer “une surveillance aiguisée, afin de maintenir sa prédominance sur un mot qu’il est légitime d’estimer aussi inaliénable que ce qu’il désigne”, et les lois d’être en quelque sorte complices en permettant “à des grands groupes de privatiser des mots communs à des visées commerciales”.

Et de s’interroger sur la suite : “après la colonisation des espaces, est-on en train d’assister à celle des mots communs et donc celle des esprits, qui les font vivre et leur insufflent leur âme ?” Selon les signataires de la tribune, “en favorisant cette tendance, la justice ne ferait qu’attiser l’appétit des puissances, qui ne manqueront pas un jour de vouloir aller toujours plus loin”.

Un gouvernement qui doit intervenir

Or, la situation est en tout cas loin d’être anodine, selon le collectif notamment formé par Blue Green Planet, Hello Planet, Planète en commun, Save4planet.com ou Planète Zéro Déchet. Au-delà de la mise-main sur un terme désignant un bien commun, elle a des conséquences plus ou moins fâcheuses pour les structures disposant de peu de moyens humains et financiers pour se défendre.

Militant pour un “usage libre des mots”, le collectif se tourne donc vers le ministère de l’Économie, dont dépend l’INPI. Il souhaiterait que soit mis “un terme à l’appropriation des mots communs et garantir des arbitrages équitables et transparents pour tous”. À ses yeux, “les politiques et les lois doivent s’attacher à protéger les biens communs pour se mettre au service d’une communauté de destins”. Et de citer un vieux proverbe indien : “Celui qui croit posséder la terre ne repose-t-il pas un jour sous elle ?”.

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