Passer du transport aérien au maritime pour ses Freebox s’accompagne d’une bonne dose de stress pour Free. Mais le climat cela n’a pas de prix.
Invité de l’émission « Objectif raison d’être » de BFM Business, Thomas Reynaud, directeur général de Free a abordé le 9 avril dernier les engagements de l’opérateur vis-à-vis du climat, mais aussi de l’impact de la 5G. Autre sujet abordé, la politique de transport de la filiale d’Iliad.
Depuis 3 ans, Free a pris plusieurs mesures comme renoncer au transport aérien dans la chaîne logistique ses Freebox. Ses process industriels ont alors été transformé en profondeur afin de constituer des stocks plus importants et ainsi faire face aux aléas du transport maritime.
A ce propos, “nous avons connu des circonstances exceptionnelles au printemps dernier lors du premier confinement, où on nous avons dû acheminer des masques pour nos collaborateurs, où nous avons dû acheminer aussi certains équipements, mais la règle générale c’est on se passe désormais du transport aérien, on a repensé la chaîne logistique en s’appuyant sur le transport maritime”, explique Thomas Reynaud.
A la question de savoir si le porte-conteneurs « Ever-Given » obstruant le canal de Suez récemment a impacté l’opérateur, le directeur général de Free confie : “on a eu des sueurs froides la semaine dernière avec le canal de Suez, le transport fluvial aussi, beaucoup.” Il l’assure cependant, cela n’a pas causé de retard dans la livraison des Freebox, “non. Non, parce que, quel a été le pendant ? On a investi dans des stocks beaucoup plus importants, des stocks de sécurité”.
Pourtant, c’est un bien un problème d’approvisionnement qui, selon Xavier Niel, a causé un retard des livraisons des Freebox Delta+Pop : “on s’est retrouvé avec des problèmes de stock, des problèmes d’approvisionnement parce qu’on avait décidé d’arrêter le transport aérien pour des raisons écologiques et donc on fait du transport routier, du transport par bateau et malheureusement on s’est retrouvé avec des moyens de transport saturés, liés au transports des masques au début et d’autres produits ensuite. on se retrouve avec du retard, ce qu’on aime pas trop.” Mais depuis la situation s’améliore grandement.