Aficionados de Twitter, les opérateurs français postent plus vite que leur ombre sur le réseau social. Et les internautes leur rendent bien ! Entre humour, désespoir et parfois satisfaction, voici un zeste du meilleur et du pire des tweets qui ont déferlé sur l’oiseau bleu cette semaine.
Phishing Free Mobile, la dérive. Mais où est l’arnaque ? Dans tous les cas, ne cliquez pas sur le lien !
J’ai jamais eu un cas comme ça 🙂 @UniversFreebox
Un mail pishing ne tente pas de dérober vos données mais vous oriente vers un site de people pic.twitter.com/Zy3GWiHHVu– Fatih Karakaya (@GundemFransa) February 21, 2020
Free aurait-il aimé une nouvelle news de Le Gorafi ? Recyclage certes mais toujours aussi efficace !
– Free (@free) February 20, 2020
La bonne blague un mois avant l’arrivée de Disney+ en France !
On parle souvent de séries, c’est vrai. Mais comme il n’y a pas que ça dans la vie : quels films tu aimerais voir sur Netflix ? On va faire au mieux pour satisfaire les demandes !
– Netflix France (@NetflixFR) February 21, 2020
Comment te dire…
– Netflix France (@NetflixFR) February 21, 2020
Avant la remontée de ce travail d’orfèvre sur Twitter !
Sfr est en train de fibrer mon immeuble. Comme prévu, ils parlent pas un mot de français et font ça la plus mochement possible :(. Ils démontent tout ce qui était fait proprement et n’utilisent pas les fourreaux présents. Ca sent le coup de ciseaux avant la mise en service. pic.twitter.com/8HYCObko5F
– Bidule (@Bidule45) February 17, 2020
Deux jours plus tard, après la réaction de SFR. Comme quoi, se plaindre sur l’oiseau bleu peut fonctionner !
Merci la puissance des réseaux sociaux ðŸ˜
C'est pas que cette rubrique m’intéresse mais je n'ai que des titres sans rien d'autre ?? normal ??
Ne pas la lire dans l’application Univers Freebox, mais sur le Web, et sans bloqueur de pub
Tout un symbole : Free est repassé, fin 2018, sous la barre des 20 millions d'abonnés en France. Dans un contexte de guerre des prix (ou d'arroseur arrosé, dans la mesure où c'est lui qui a amorcé cette bataille en cassant les prix du mobile dès 2012), l'opérateur de Xavier Niel a perdu beaucoup de fidèles dans l'Hexagone. Dans le mobile, Free a vu s'envoler plus de 250.000 abonnés, à 13,44 millions de clients, a annoncé le groupe ce mardi, lors de la présentation de ses résultats 2018. La situation n'est pas meilleure dans l'Internet fixe. Pas loin de 100.000 abonnés se sont fait la malle sur ce créneau stratégique - souvent présenté comme la « vache à lait » du groupe -, portant son nombre de clients Freebox à 6,42 millions.
In fine, en France, le principal marché d'Iliad, le chiffre d'affaires du groupe recule de près de 2% à 4,77 milliards d'euros. À la Bourse de Paris, le titre Iliad ne reculait que de 1,13% à 89,48 euros en début d'après-midi - sachant qu'il perdu la moitié de sa valeur en un an. Les investisseurs ont probablement anticipé les mauvais résultats commerciaux de l'année dernière, après les publications, le mois dernier, des solides performances 2018 d'Orange et de Bouygues Telecom.
Offensive dans les télécoms professionnelles
Directeur général d'Iliad, Tomas Reynaud s'est néanmoins montré confiant. À ses yeux, 2018 est « une année de transition ». Selon lui, 2019 sera un meilleur cru, et la croissance sera au rendez-vous au premier semestre 2019. À l'en croire, en France, la stratégie d'Iliad, basée sur la conversion des abonnés de ses offres les moins chères à celles plus haut-de-gamme et rentables, porte ses fruits. Il en veut pour preuve « le succès », dit-il, de la nouvelle box Delta, qui a séduit 100.000 clients à la fin 2018, et la croissance des abonnés à la fibre.
Sur ce créneau, Free titillait le million de clients en fin d'année dernière, soit près de deux fois plus qu'à la fin 2017. Toutefois, dans l'Internet fixe, le revenu moyen par abonné s'affiche en forte baisse de plus de 2 euros, à 31,8 euros. Même son de cloche, d'après Thomas Reynaud, dans le mobile. Si le nombre d'abonnés aux simples forfaits voix a dégringolé, celui des abonnés « 4G illimitée » affiche une forte progression (+723.000 clients en 2018).
En quête de nouveaux relais de croissance en France, Thomas Reynaud a confirmé l'offensive du groupe dans les télécoms pour les entreprises. Sur ce marché qui avoisine les 10 milliards d'euros, ultra-dominé par Orange et dans une moindre mesure par SFR, Iliad veut sa part du gâteau. C'est la raison pour laquelle, il a cassé la tirelire, mi-janvier, pour avaler Jaguar Network, un opérateur marseillais, notamment spécialisé dans les offres de « cloud » (informatique dématérialisée).
Enfin en Italie, où Iliad s'est lancé fin mai dernier, l'opérateur dispose désormais de 2,8 millions de clients sur le mobile, ce qui représente une part de marché d'environ 3%. Un départ qui satisfait l'état-major du groupe. Sachant que Xavier Niel a indiqué viser, à terme, une part de marché de 15%.
Pour se renflouer, Iliad étudie aussi la possibilité de vendre des pylônes où ses antennes mobiles sont installées. Une démarche déjà effectuée par ses rivaux Bouygues Telecom et SFR lorsqu'ils étaient, par le passé, en difficulté. « C'est une réflexion en cours, mais aucune transaction n'a été réalisée pour le moment », affirme Thomas Reynaud.
Jmj44 pour ton info on est en 2020 et tes articles de 2018 ... pour ton info le titre Iliad était vendredi à + de 135€